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Le général

Louis  CHARBONNIER

(1754-1833)

 

 

 

Louis Charbonnier, Général des Armées de la Révolution et de l’Empire, est né à Clamecy le 9 octobre 1754, et est certainement la seule personnalité clamecycoise à avoir fait une aussi brillante et aussi rapide carrière militaire.

 

Engagé enfant au 19ème de Ligne, il est capitaine de la Garde nationale de Clamecy en 1789, puis capitaine d’une compagnie au 1er bataillon de la Nièvre ; chef de Bataillon au commencement de 1792, et Lieutenant colonel en septembre de la même année.

 

Il prend part aux batailles de Jemmapes, Fleurus et Norwinde ; et délivre Lille de l’encerclement des Autrichiens. Le 15 octobre 1793, il est promu Général de Brigade sous les ordres de Jourdan ; et le 27 janvier 1794, il est nommé au commandement de l’Armée des

Ardennes avec le titre de Général de Division.    

 

Malgré quelques belles victoires, son étoile décline, et on lui retire le commandement du siège de Charleroi qu’il avait commencé.

 

Suite à cette disgrâce, Charbonnier se retire dans sa ville natale, où il fait figure de notable.

C’est ainsi qu’il est en bonne place dans le cortège qui se rend à la Montagne, en haut du Crôt Pinçon pour honorer l’Etre Suprême en 1794.

 

Après la chute de Robespierre, il reconstitue la « Société  Populaire » dissoute par Fouché, en s’entourant de vingt et un citoyens sérieux et compétents.

 

Le général Charbonnier reprend du service sous l’Empire. Napoléon le nomme successivement gouverneur de Charleroi, Liège et Maëstricht, ce qui lui valu le très grand honneur de figurer sur la liste des valeureux officiers de l'Empire, sur le pilier nord de l'Arc de triomphe (avenue de la Grande Armée - avenue de Wagram).

 

Rentré dans la vie civile après Waterloo, il meurt à Clamecy en 1833, où il est enterré.

 

Ce n’était pas un courtisan, ni un homme d’anti-chambre ; ce n’était pas un savant ; mais un homme de cœur, loyal, énergique et bon, qualités suffisamment rares de nos jours pour qu’on lui rende hommage.                                      


© 2005 par Annie Delaitre-Rélu
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