L’éclairage de la
ville de Clamecy
durant les siècles passés
Clamecy au cours des siècles ne méritait pas le qualificatif
de « ville lumière ». Comme il l’est précisé dans le chapitre de
«
20 décembre 1849
Après le rapport d’une commission nommée pour l’examen de la
proposition adressée au Conseil Mu
10 juillet18 ?
Déjà en 1849, un sieur Girault se qualifiant d’ingénieur civil avait conçu, mais sans plus de succès, la pensée de la même entreprise ; et plus tard elle était reprise toujours sous forme d’une société par actions en 1855 par un sieur Jean Claude Baudoin, propriétaire à Paris, qui donna même à son projet un commencement d’exécution en préparant la construction des bâtiments de l’usine de fabrication sur des terrains bordant la route de Beaugy, mais se vit bientôt hors d’état, faute d’avances, de poursuivre son entreprise.
D’après le projet du sieur Girault, l’établissement devait prendre son installation dans les bâtiments de la faïencerie de la rue de Chevroches. Mais au milieu des préoccupations politiques d’alors, le moment était mal choisi pour faire appel aux capitaux réclamés par la mise en mouvement d’une opération de cette nature qui ne devait définitivement recevoir sa réalisation qu’en 1867.
10 juillet 1854
Un sieur Jean Charles Cordonnier, agent d’affaires à Paris, assisté d’un sieur Labot de la même ville, tous deux originaires de Clamecy, ouvrent dans la ville, et proposent aux habitants un projet d’association par voie de souscriptions publiques pour l’éclairage au gaz.
La proposition est soumise au Conseil et acceptée par une délibération,
sanctionnée elle-même par l’approbation du préfet de
30 octobre
Sans nous arrêter plus qu’il n’en convient sur ce sujet, encore aujourd’hui si nouveau, et cependant si perfectionné de l’éclairage public, faisons seulement remarquer que les réverbères inaugurés avec tant de peine et parcimonie en 1788 à Clamecy, n’étaient à ce moment qu’une reproduction du procédé primitif consistant en simples lanternes accrochée à une barre de fer et garnies à chacun à l’intérieur d’autant de demi chandelles, dont la durée représentait le maximum du temps de l’éclairage , quand la lumière n’était pas contrariée par les accidents.
Les 26 novembre et 3 décembre 1788, le Conseil revenant sur
cette proposition arrêtée en assemblée générale des habitants que les officiers
mu
Les dernières adjudications de l’éclairage de la ville faites le 1er septembre 1860 d’après les anciens procédés depuis délaissés, faisaient état de 72 réverbères contenant 112 bougies.
Ce mode d’éclairage a été remplacé parle gaz depuis le mois
d’août 1867.