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Jacques Cambuzat

 

 

Jacques-Edme Cambuzat, né à Asnières (Yonne) en 1844, vint par la suite habiter Clamecy comme ville d’adoption et y mourut en 1887.

 

Entré à vingt et un ans à l’Ecole Supérieure des Ponts et Chaussées, il en sort Ingénieur ordinaire en 1840, puis Ingénieur en Chef en 1856, et Inspecteur général en 1873.

 

Cambuzat fit exécuter de nombreux et importants travaux. En 1854, il contribue avec l’architecte Hittorf, sur la demande du préfet Haussman, à la percée de l’avenue du Bois de Boulogne, appelée successivement avenue de l’Impératrice, d’Ulrich, du Bois jusqu’en 1929, année où elle reçoit le nom du Maréchal Foch.

 

On lui confie également l’achèvement du réservoir des Settons, s’étalant sur 347 ha au travers de la vallée de la Cure dans un des coins les plus retirés du Morvan. Au barrage long de 227m., construit en 1861, est adjoint en 1901, une digue de 227m. La capacité de ce réservoir est de 21 millions de mètres cubes. Destiné initialement à faciliter le flottage du bois sur la Cure, il sert actuellement à réguler le cours de l’Yonne.

 

De 1867 à 1874, il dirige les travaux permettant la navigation continue entre Paris et Auxerre. Ses ouvrages techniques nombreux et appréciés ; ses différents mémoires sur le curage des ports, les barrages mobiles et la navigation fluviale, paraissent dans les « Annales des Ponts et Chaussées » de 1852 à 1873.

 

Il se marie en 1826 avec Gabrielle Tenaille-Saligny, dont la famille s’illustra dans la diplomatie, la magistrature et l’armée.

 

C’est sur l’intervention de Jacques Cambuzat que l’Etat français octroie la cession provisoire du terrain sur lequel s’éleva en 1869, l’église paroissiale de Bethléem, désaffectée le 1er octobre 1924. (cf. l’évêché de Bethléem).

 

Il prend sa retraite à Clamecy en 1879 et meurt le 7 juillet 1887, dans son château des Terrasses entre Clamecy et Armes. Le parc de cette magnifique propriété renferme la chapelle St. Lazare de l’ancienne Maladrerie désaffectée en 1695.

 


© 2005 par Annie Delaitre-Rélu
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