Descente des hauteurs de l’Engadine pour une journée ensoleillée à Zürich. Pas de visite de la cité de Zwingli sans un pélerinage à la Hauptbahnhof. Passons sous le regard sévère de Alfred Escher (1812-1882) statufié par Richard Kissling, qui surveille l’enfilade de la Bahnofstrasse, ses confiseries Sprüngli et ses banques privées. Escher fut un entrepreneur, à l’origine de tout un tas de choses en Suisse, dont l’Ecole Polytechnique Fédérale, et pour ce qui nous occupe dans ce Blog : de la ligne du Saint-Gotthard.
Animation du jour dans le grand hall : le fabricant italien de pâtes Barilla a installé un immense stand de dégustation :
Avec éclairages façons MTV Music Awards :
Et animatrices filiformes qui n’ont pas dû faire une consommation intensive des produits de la marque 🙂
Sur le seuil la boutique Edelweiss (dans l’entrée côté Bahnhofstrasse à gauche), les peluches mécanisées continuent leur sarabande infernale sans interruption de 8.00 à 19.00. Le budget « piles » de la boutique doit être conséquent…
En sortant de la gare, nous tombons nez-à-nez avec ce tram historique qui sert selon les saisons et les occasions de tram restaurant (le soir) ou de tram du Père-Noël (en décembre) :
Montée traditionnelle avec le Polybahn…
Jusqu’au panorama de la terrasse de la Hochschüle (EPFZ). Aujourd’hui, CAVOK à l’aéroport de Zürich-Klöten. Une belle journée pour atterrir à Zürich, qui m’aurait changé de quelques atterrissages automnaux un peu « mouvementés »…
Redescente vers la Limmat et le lac par l’incroyable dédale de ruelles et de places de la vieille ville de Zürich, bien éloigné de l’agitation de la Bahnhofstrasse :
Pour arriver au Gross Münster, bien connu des consommateurs de chocolat Frey (très présent sur les emballages des napolitains de la marque) et des aficionados des Ge 4/4 du MOB (en livrée « Golden Pass », mais on se demande pourquoi, le Golden Pass ne desservant pas encore Zürich)…
et terminer sur les bords du Zürichsee. Le temps clair nous permet de découvrir les Alpes…
tandis qu’une bande de joyeux trompe-la-mort de Zürich et d’ailleurs s’entraîne au plongeon de haut vol devant une foule de connaisseurs :