Le temps nous est malheureusement toujours compté à chaque étape à Montreux, et il y a tant à voir. Mais cela ne doit pas empêcher de prendre le temps d’un bon petit-déjeûner dans le jardin de l’hôtel, face aux Dents du Midi. Dans le lointain, on entend le bruit de la crémaillère du MGN qui hisse ses premiers touristes à l’assaut du Roc de Naye.
Another perfect day between lake and mountains…
Avant de rejoindre le Swiss Vapeur Parc au Bouveret, détour par Martigny pour visiter une exposition assez exceptionnelle à la Fondation Pierre Gianadda :
Soixante-dix, pardon septante toiles de Claude Monet en provenance du Musée Marmottan ou de collections privées suisses. Cerise sur le gâteau, pas de file d’attente de 500 mètres aux caisses ou de créneau de visite imposé entre 2h00 et 3h00 du matin, comme à Paris chaque fois qu’une exposition comporte « Impressioniste » dans son titre.
Au Bouveret, c’était la foule des grands jours. Outre la fête foraine, il y avait une démonstration d’hydravions sur le Léman organisé par l’association SPAS (Seaplane Pilots Association Switzerland) qui tente de faire revivre les grandes heures de ces bateaux volants (ou ces avions flottants c’est selon) sur le lac.
Mais venons en aux faits. Le Swiss Vapeur Parc cuvée 2011 nous a réservé quelques découvertes. Tout d’abord cette He 2/2 inspirée d’un modèle du WAB (Wengernalp Bahn, une des lignes à voie étroite qui constitue la chaîne BOB-WAB-JB qui permet d’accéder à la Jungfrau). Bien que construite en 2007, c’est la première fois que je la voyais en circulation :
Le mauvais temps qui a régné sur le Chablais début août avait incité les responsables du Swiss Vapeur Parc à sortir leur superbe rame panoramique du MOB (voitures fermées utilisables par tous les temps) :
Autre machine rarement vue en circulation, cette petite 4-6-0 américaine – rapidement garée pour cause d’affluence car sa capacité de traction se limitait à quelques voitures/wagons :
Dans la gare de Chablais-City, c’était la foule, pire qu’à Saint-Lazare un soir de grève…
Un petit tuyau : pour être sûr(e) de ne rater aucun train, allez manger une crêpe/galette au Bar de la Treille et choisissez une table en bord de voie, tous les trains en circulation sont obligés de passer à cet endroit stratégique 😉 De plus, le cidre normand qui y est servi est tout à fait honorable :
La nouveauté 2011 était la fin des travaux d’aménagement de la « montagne » derrière la station de la Prairie, desservie par le train à crémaillère :
En particulier, une évocation des « bisses » du Valais et des aménagements du Torrent-Neuf a éveillé notre curiosité et modifié nos plans de visite pour la journée suivante :
A suivre…