Archive pour la catégorie ‘Modélisme’
La Grande Faucheuse semble malheureusement apprécier les modélistes ferroviaires. C’est au tour de Paul Scoles d’avoir rejoint ce 9 mai 2014 le Grand Modéliste, celui qui au Ciel travaille à l’échelle 1:1.
Paul, un vétéran de l’US Army, blessé au Vietnam et titulaire de deux Silver Star, fut un temps propriétaire du Little Depot Hobby Shop à Anaheim, CA. Il s’était ensuite orienté vers la prise de son et avait dirigé le studio d’enregistrement Ironwood à Seattle, WA. Chez les ferroviphiles, il était connu pour son Pelican Bay Railway & Navigation Company, un réseau en Sn3 (échelle « S » 1/64e sur voie de 14,3mm représentant la voie étroite US de 3 pieds/914mm), inspiré des lignes Californiennes du South Pacific Coast et du North Pacific Coast, au sud et au nord de San Francisco.
Paul Scoles appartenait à la génération « post-John Allen », celle du modélisme d’atmosphère. Aux immenses réseaux aux boucles enchevêtrées succédaient des tracés plus linéaires faisant une grande place à des décors soignés. J’avais découvert le PBR&NC lors de mes recherches sur le South Pacific Coast Railroad. Paul avait parfaitement restitué l’ambiance des forêts de séquoia géants situées sur la Coastal Range californienne traversées par les trains à voie étroite du SPC RR :
Des convois qui dégringolaient ensuite vers l’Océan Pacifique via des vallées arides :
Pour rejoindre des ports exigus, coincés entre chaîne côtière et océan :
Paul pratiquait un humour très « Allenien » : sur le PBR&NC, la conserverie de viande s’appelait « E.Coli & Sons Meat Packing » et on pouvait noter l’existence d’une mystérieuse boutique d’importations colombiennes : « John Olson Fine Columbian Imports and Oriental Herbs ».
(John Olson était un modéliste ferroviaire ami de Paul Scoles, créateur du réseau Mescal Lines en HOn3 et grand promoteur de la voie étroite US).
Comme tout « grand » du modélisme, Paul Scoles avait laissé un enseignement à travers de nombreux articles sur le HOn3 et le Sn3 – notamment dans la Narrow Gauge Gazette – ainsi que plusieurs DVD où le PBR&NC servait de support aux présentations (Advanced Techniques for Realistic Scenery Vol.1 & 2 et Running Trains) :
R.I.P Paul.
Quoi de mieux pour bien commencer l’année 2014 qu’une bonne série TV britannique ? Hier soir 1er janvier, la BBC diffusait le premier épisode de la 3e saison de « Sherlock » avec Benedict Cumberbach et Martin Freeman, transposition dans le Londres du XXIe siècle de l’oeuvre de Sir Arthur Conan-Doyle. Cerise sur le gâteau : une partie de l’action se déroule dans le métro de Londres !
Dans cet épisode au titre prometteur de The Empty Hearse (Le corbillard vide), Sherlock et la médecin-légiste Molly Brown (remplaçant temporairement Watson) sont contactés par un employé de la District Line chargé de visionner les bandes de vidéo surveillance. Ils découvrent en arrivant à son domicile un imposant module reproduisant une station du London Underground (à gauche de l’image) :
Parcourue par des rames EFE (échelle OO / 1.76).
Des événements mystérieux se déroulent sur la District Line (horresco referens : on voit sur l’image CCTV une station du Tube !!!). Prenez garde, Ô détenteurs de la Oyster Card ! Celui qui emprunte l’Underground à certaines heures à la station Westminster risque fort de ne jamais arriver à la station suivante de Saint-James Park…
L’employé signale fort opportunément à Molly que dans le vocabulaire du London Underground, les voitures composant les rames de métro sont appelées des « cars » comme aux USA, et pas des « carriages » comme l’impose l’Oxford-English – rappel du rôle essentiel de Charles Tyson Yerkes et des capitaux américains dans le développement du Tube de Londres au début du XXe siècle.
Regrettons cependant que le scénario tombe une fois de plus dans le cliché de l’amateur de trains-sociopathe, Sherlock paraissant étonné en apprenant que l’employé possède à la fois un module en OO dans son appartement ET une girlfriend…
La suite de l’action emmène Holmes et Watson dans une station abandonnée, qui n’est autre que le quai ouest de la station Aldwych, située sur l’embranchement du même nom de la Piccadilly Line et définitivement fermée le 30 septembre 1994. Depuis, la station sert de décor pour des films, un rôle similaire à celui de Porte des Lilas-Cinéma à la RATP.
Pénétrant dans le tunnel, notre duo se trouve face-à-face avec la rame ex-Northern Line (1972 Stock) qui y est garée en permanence pour les besoins des productions cinématographiques.
Là où les choses se gâtent pour les aficionados de l’Underground, c’est qu’une fois montés à bord, nous nous retrouvons dans une remorque du « Surface Stock » de la District Line (D-Stock d’après la porte à un seul vantail).
Nonobstant ces invraisemblances, il sera beaucoup pardonné à cette excellente série…
Addenda : le module OO du métro de Londres entr’aperçu dans l’épisode me rappelait Abbey Road, réalisé par le modéliste anglais John Polley, animateur de la firme Metromodels.net.
Confirmation officielle sur le site de la marque. Congratulations!
Retour sur l’année 2013 : année de toutes les commémorations ferroviaires…
150 ans
Le 10 janvier 1863, le premier métro du monde était inauguré. Le Metropolitan Railway voyait ses premières rames circuler entre Paddington et Farringdon Street. Traction vapeur, voie à trois files de rail (!), exploitation par les trains du Great Western Railway à l’écartement de 2,14m, le plus ancien de tous les métros du monde démarrait sous les auspices de la singularité.
Baker Street, Circle, Hammersmith & City Line en août 2013, photo FD. Les puits de lumière dans les murs servaient à l’éclairage et à l’évacuation des fumées des locomotives.
Une histoire extraordinaire qui n’a malheureusement guère inspiré le London Transport. Service minimum pour les 150 ans : une seule circulation vapeur le 9 janvier, des plans du métro de Londres en Lego(tm) exposés dans quelques stations, une journée portes-ouvertes au LT Museum, nombreux mélanges et amalgames avec le « Tube » (son cadet de 27 ans), la direction de l’Underground n’a pas vraiment été à la hauteur de l’événement.
100 et 40 ans
Largement évoqué dans ce Blog, les 100 ans de la naissance à Joplin, Missouri, du modéliste américain John Allen coïncident avec le 40e anniversaire de sa mort à Monterey, Californie. 2013 restera célèbre chez les mânes du « Wizard of Monterey » pour le petit-déjeûner planétaire du 2 juillet 2013.
75 ans
Passé totalement inaperçu, sauf de quelques inconditionnels de la voie étroite US : la fermeture de la ligne à voie étroite du Southern Pacific (ex- Carson & Colorado) entre Mina, Nevada et Laws, Calfornie – ne laissant subsister que le tronçon terminal de 117km de Laws à Keeler qui sera fermé en 1960. Le 16 février 1938, tous les agents du Southern Pacific et leurs familles entassèrent leurs possessions terrestres dans des boxcars emmenés en triple-traction par delà la Montgomery Pass en direction de la Owens Valley.
Dernier train à voie de 3 pieds quittant Mina, NV. En tête,
la #18 actuellement en cours de restauration.
Après la fin de l’exploitation en voie étroite, la gare de Mina continua à voir passer les trains à voie normale du S-P vers Tonopah, avant la fermeture définitive de la Mina Branch en 1979.
Le site de la gare de Mina, Nevada, le 15 août 2012 (photo FD)
50 ans
Il y a 50 ans naissait la firme Egger-Bahn, pionnière du HOe. Disparue en 1967, cette production un temps reprise par Jouef, marquera toute une génération de modélistes ferroviaires en la faisant basculer pour toujours dans le monde de la voie étroite. Voie Libre consacrera une très riche rétrospective à la marque, en demandant à quelques collaborateurs réguliers comme Bernard Junk, Alain Duchesne, Jacques Royan, « Nono » Nicot (et moins réguliers comme l’auteur de ce Blog 🙂 ) quel rôle joua Egger-Bahn dans leur vie de modéliste. Sans surprise, tous rapportent que « E-B » fut à l’origine de leur passion pour la voie sub-normale, et toujours sans surprise, tous se retrouvèrent au GEMM dès 1986.
30 ans
Autre anniversaire bien oublié, celui de la dernière circulation régulière d’une rame Sprague sur le réseau de la RATP : le samedi 16 avril 1983 sur la ligne 9 Pont-de-Sèvres – Mairie de Montreuil. Salut l’artiste !
Lorsque la route 66 devient pour quelques miles la 7e rue, c’est sûr, vous venez d’atteindre Joplin, Missouri. Cité minière, centre ferroviaire, la ville natale de l’acteur Robert Cummings et du poète Afro-américain Langston Hughes se trouve être aussi celle d’un des plus célèbres modélistes de tous les temps.
C’est à Joplin que naquit le 2 juillet 1913 John Whitby Allen, un des pères du modélisme ferroviaire moderne. Le doigt du Destin cher à Omar Khayam a préféré ici faire un compte rond, car c’est en 1973 que John nous quittera à Monterey, faisant plus que jamais de l’année 2013 – anniversaire des 100 ans de sa naissance et des 40 ans de sa disparition – « l’année John Allen ».
Quelques aficionados du Sorcier de Monterey ont lancé sur la liste Yahoo « GandD » l’idée d’un petit déjeûner planétaire à la mémoire de John ce matin, mardi 2 juillet. Le menu est imposé, directement inspiré du traditionnel breakfast des cheminots US. Il doit comprendre au minimum café, pancakes et confiture (JAM en anglais, acronyme aussi de lJohn Allen Memorial). Rien n’est laissé au hasard : pour la confiture, la fraise est recommandée sous le fallacieux prétexte que ce fruit abonde autour de Monterey (pour avoir pas mal tourné dans la plaine de Salinas suite à un GPS mal configuré, j’ai surtout vu des champs de salades s’étendant à l’infini, mais bon…).
N’étant pas un grand amateur de pancakes et de confiture, je me limiterai aujourd’hui à la relecture de quelques pages de « Model Railroading with John Allen » de Linn H. Westcott et tenterai de continuer un petit projet personnel lié au Gorre & Daphetid; modeste hommage à celui dont on pourrait dire qu’il a à la fois résumé 50 années de modélisme ferroviaire et annoncé les 50 années qui allaient suivre.
John Allen aux commandes du deuxième G&D à Irving Street, Monterey, vers 1950.
Au premier plan la célèbre remise, la voie HOn3 du Devil Gulch & Helengon.
En arrière-plan à droite le Mont Alexander.
Voir aussi sur ce Blog « Citizen Allen’s Monterey«
De retour du Mondial de la Modélisme qui s’est déroulé à Paris, au Parc des expositions de la Porte de Versailles du 6 au 9 juin 2013.
Même si l’exposition n’occupait cette année qu’environ un tiers de la surface du Hall 1, et que le prix d’entrée (12EUR) était plutôt élevé, surtout si l’on venait en famille, il y avait à voir – à condition bien sûr de savoir regarder.
Il faut dire que notre fédération, la FFMF, avait plutôt bien fait les choses. En plus des ateliers traditionnels,
on trouvait des réseaux où jeunes et moins jeunes pouvaient prendre les commandes.
A côté de réalisations qui étaient déjà dans le circuit des expositions depuis quelque temps, comme la rue de l’Ecluse d’Alain et Bruno Duchesne,
ou le Habana Northern de Jack Treves :
Pas de Mondial sans Robert Gesuelli, adepte de l’Epoque I et de la Révolution industrielle en Grande-Bretagne :
On pouvait noter une tendance, largement développée en Grande-Bretagne depuis plus de 20 ans, mais relativement récente en France pour la voie normale, le micro-réseau de manoeuvre :
Découvert aussi sur le stand LGB le prototype de la rame Allegra des RhB en « G ». Impressionnant !
Bientôt un reportage sur le sujet, le temps de trier les 200+ photos prises aujourd’hui (oui, oui, il y avait des choses à voir !). D’ici là, vous pouvez avoir un aperçu de quelques unes des éditions précédentes : 2006, 2004, 2003, 2002 et 2001.
Les aficionados du Swiss Vapeur Parc le savent bien : tous les ans il y a du nouveau au Bouveret. Même si les nouveautés 2013 sont plus discrètes, elles n’échappent pas à l’oeil du visiteur averti.
1- Les aménagements autour de la station « La Prairie » sont terminés. Nouvelle aire de pique-nique à côté de l’abri de la ligne à crémaillère et reconstitution d’un « mazot » valaisan :
2- La grande remise côté gare CFF du Bouveret est achevée :
3- En cours de réalisation : un nouvel évitement à côté du Vieux moulin de la Tine. Une bonne occasion pour observer les techniques mises en oeuvre pour la construction de la voie.
4- Les barrières oscillantes sont en cours de remplacement à côté de la maison du garde-barrière :
5- Une bonne nouvelle. La BDeh 4/4 du BVB, victime du rocambolesque enlèvement de l’année dernière, a été restaurée et repeinte aux couleurs actuelles des TPC (Transports Publics du Chablais). Elle attend au dépôt de la Prairie, fin-prête pour assurer les pointes d’été.
Le site du Swiss Vapeur Parc :
http://www.swissvapeur.ch/
32e Festival International de la Vapeur du 7 au 16 juin 2013.
C’est la fête, Noël après l’heure, le 18 janvier est le jour J pour BEMO qui présente ses nouveautés pour les deux (voire trois années) à venir.Une annonce « teaser » a été placée depuis quelques jours sur la page Facebook de la firme de Uhingen :
Comme d’habitude, beaucoup d’opérations pot de peinture, comme pour la GDe 4/4 n° 6005 ex-GFM du MOB :
ainsi qu’une réédition de la Dze6/6 2002 toujours dans la gamme Metal Collection, et ceci seulement (!) cinq ans après sa première sortie, signe d’un certain succès commercial :
Mais l’événement de ce catalogue sera sans conteste la réédition du crocodile de la Bernina dans la série Metal Collection. Enfin !
Comme toujours avec BEMO, il va falloir être très patient. Mois après mois, les nouveautés les plus attendues seront « in vorbereitung » (en préparation) avant d’atteindre l’état tant attendu de « lieferbar » (disponible) et là il faudra aller vite chez les détaillants ! La voie étroite est à la fois une école de patience et de réactivité.
Ce 6 janvier marque le quarantième anniversaire de la disparition du modéliste ferroviaire américain John Allen (né le 02 juillet 1913 à Joplin, Missouri – mort dans la soirée du 06 janvier 1973 à Monterey, Californie). Dix jours plus tard, le 16 janvier 1973, ce sera l’oeuvre de sa vie : le Gorre & Daphetid Railroad qui disparaîtra à son tour dans un incendie accidentel.
John Whitby Allen
La tombe de John Allen au Encimal Cemetery de Monterey, Californie
(Photo (c) 2012 – FD)
Quelques liens « Alleniens » sur ce Blog:
Citizen Allen’s Monterey (2012)
Une 020 Decauville Jouef HOe sur le Gorre & Daphetid ? (2012)
A louer : belle maison à Monterey, 9, Cielo Vista Terrace (2011)
« The Book » enfin réédite (2011)
9, Cielo Vista Terrace (2009)
RIP John.
Courte halte au depot (gare) de Santa Barbara. Construite dans le style « Mission espagnole » en 1902 par le Southern Pacific, cette station vit passer les trains les plus prestigieux du SP, comme le Daylight (San Francisco à Los Angeles) :
Le bâtiment a été rénové en 2000 et classé monument historique en 2006.
L’intérieur a fait l’objet d’une restauration soignée, conservant l’ambiance des grandes heures du Southern Pacific :
Notre visite coïncide avec le passage du Pacific Surfliner de 15h03 (San Diego à San Luis Obispo), remorqué par la P42C #42 de l’Amtrak.
La voiture-salon (business/observation car) #142 du Southern Pacific est stationnée dans les débords de la gare en attente de restauration :
La gare de Santa Barbara a fait l’objet d’une reproduction à l’échelle N par Ian Lampkin, de Redhill, Surrey, Grande-Bretagne :
En 2013, nous commémorerons à la fois le centenaire de la naissance du modéliste ferroviaire américain John Allen, né le 2 juillet 1913 à Joplin dans le Missouri, et le 40e anniversaire de son décès, le 6 janvier 1973 à Monterey, Californie. Profitant de notre étape dans la ville, j’ai essayé de reconstituer son parcours en quatre adresses-clés.
Souffrant de rhumatisme articulaire depuis son adolescence – une maladie qui entraîne des complications cardiaques et qui allait provoquer sa mort prématurée – John Allen s’était installé en Californie depuis la fin des années 30 pour bénéficier d’un climat plus favorable à sa santé. John avait découvert la ville de Monterey au début des années 1940, alors qu’il rendait visite à son frère Andrew, militaire stationné en Californie du Nord.
468 Alvarado Street – A l’issue de ses études, il s’associe avec Weston Booth pour ouvrir une boutique de photographie au 468 Alvarado Street à Monterey, réalisant des portraits pour les militaires de la base voisine du Presidio. Plus rien ne subsiste de l’immeuble, démoli lors d’une vaste opération de réhabilitation du quartier commencée en 1958 :
C’est dans le studio photo d’Alvarado que John débuta son premier Gorre & Daphetid ; le réseau devant être déplacé pendant les heures d’ouverture du magasin…
140 Irving Street– en 1946, devenu indépendant financièrement, John vend son studio photo et s’installe au 140 Irving Street, à deux pas de Cannery Row, la « rue de la Sardine » immortalisée par John Steinbeck. Là encore, plus de trace de l’étrange maison de 4m de large par 13m de long (une véritable « shotgun house » 😉 qui allait abriter le premier, puis le second Gorre & Daphetid, avec son prolongement en HOn3 vers Helengon.
Le bâtiment a été démoli pour faire place à un parking public :
Un peu plus loin dans Irving Street, du côté de Cannery Row, une autre maison a subsisté, permettant d’imaginer l’ambiance qui régnait dans la rue du temps des deux John (Allen et Steinbeck), avec en prime un superbe coupé Ford 1940.
9, Cielo Vista Terrace – John s’installe en juillet 1953 dans cette maison au milieu des pins, au dessus-de la Highway 1. Est-il encore nécessaire de rappeler que le 9 Cielo Vista Terrace est de nos jours une propriété privée, que ses occupants ne sont pas des modélistes ferroviaires et qu’il ne reste absolument rien du troisième Gorre & Daphetid construit de 1953 à 1973 dans le sous-sol et détruit entièrement par un incendie le 16 janvier 1973, une semaine après la mort de John ?
9, Cielo Vista Terrace en juillet 2012
En septembre 2011, la maison fut mise en location par son propriétaire. Quelques photos de l’intérieur prises par l’agence immobilière en charge de la transaction sont visibles ici.
El Encimal Cemetery – John Allen repose au El Encimal Cemetery à Monterey, sous une plaque toute simple, « forgotten by many, remembered by few ».
God Bless you, John.