Archive pour la catégorie ‘Suisse’

Dans les noires forêts entre Glion et Montreux se dissimule une discrète résidence qui s’est dotée d’un moyen de transport échappant à la taxonomie ferroviaire courante :

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Difficile en effet de classer cet équipement : monorail, funiculaire (noter la présence de poulies), ascenseur oblique ? Ou plus simplement : « transport hectométrique », terme consacré par les légendaires « Transport Expo » des années 1970 à Villepinte 😉

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La station inférieure, située au niveau d’un parking, comporte un petit abri protégeant les boîtes aux lettres des résidents.

Le flâneur du Quai des fleurs à Montreux peut facilement négliger l’imposante ancre de marine exposée face aux Dents du Midi. Quoi de plus normal sur les rives de cette marina, à deux pas de la station de sauvetage ?

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Le promeneur attentif, lui, ne manquera pas de lire le petit cartel sur le socle précisant qu’il s’agit d’une ancre d’amarrage qui servait jadis au mouillage des hydravions assurant la liaison Southampton-Montreux. Deux villes qui ont une grande importance pour l’auteur de ce blog, à la fois aficionado du MOB et visiteur régulier de Southampton, un temps membre du Solent Model Railway Group dont il géra pendant 11 ans sa « fenêtre sur Web« . Chose curieuse, en 42 ans de visites à Montreux, je n’avais jamais trouvé de photo de l’hydravion assurant la liaison avec les rives du Solent. C’est enfin chose faite avec cette vue de l’appareil dans la baie de Territet :

montreux1265.jpgé

Après enquête, il s’agissait d’un Short Solent, hydravion de 49 places, exploité par Aquila Airways. Fondée en 1948 par Barry Aikman, cette compagnie aérienne exploitait une flotte d’hydravions Short (Sandringham et Solent) depuis le Berth 50 à Southampton à destination de la Cornouaille, Lisbonne, Madère. Elle participa également au pont aérien de Berlin. La ligne Southampton-Montreux semble n’avoir fonctionné qu’en 1957, Aquila Airways ayant cessé ses opérations l’année suivante.

Retour au dépôt pour la 040 Mecklenburg après une longue journée de traction au Swiss Vapeur Parc. Gestes séculaires de la vapeur.

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Traditionnel voyage de printemps au pays du MOB, entre Montreux et Zweisimmen. C’est l’occasion de découvrir les nouvelles tendances des ateliers de Chernex 🙂

Trois axes majeurs :
– l’accessibilité, avec les nouvelles voitures à plancher surbaissé :

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(Bs223 à Montreux, 22.04.2011)

l’écartement variable du Transgoldenpass (façon Talgo) pour un éventuel prolongement des dessertes de Zweisimmen à Spiez sur la ligne à voie normale du BLS. La pose d’un troisième rail sur la section Zweisimmen-Interlaken Ost ayant été abandonnée pour des raisons obscures – c’est peut être la raison de la présence du gigantesque point d’interrogation sur la porte d’accès ;-))

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(BDs 220 à Gstaad, 20.04.2011)

– l’extension progressive de la nouvelle livrée or et blanche, en remplacement de la tradtionnelle livrée bleue et blanche (des redécorations qui vont faire la fortune de BEMO !) :

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(BD204 à Montreux, 17.04.2011)

Etendue également aux autres lignes du groupe comme le funiculaire Territet-Glion :

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(Collonges sur Montreux, 14.04.2011)

Et à la crémaillère Montreux-Glion-Naye :

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(Bhe 4/8 305 à Montreux, 18.04.2011)

Tous les ouvrages consacrés à l’histoire des chemins de fer suisses commencent plus ou moins, et pour cause, par : « la première ligne de chemin de fer en suisse fut inaugurée le 7 août 1847, elle reliait Zürich à Baden et portait le nom de Spanischbrötlibahn, ou ligne des petits pains espagnols ». Malheureusement, craignant probablement le hors sujet, les historiens ferroviaires omettent généralement d’indiquer ce que sont ces fameux « Spanischbrötli ».

Baden 1847

Baden SBB 2011

Les « petits pains espagnols » sont une spécialité patissière de Baden, Argovie, hautement appréciée par la bonne société Zürichoise du 18e siècle. A l’époque, c’est une pâte feuilletée de forme carrée de 9x9cm que l’on déguste sortie du four. L’anecdote rapporte que les notables de la ville de Zwingli n’hésitaient pas – en ces temps de réglementation du travail inexistante – à envoyer leurs domestiques accomplir de nuit l’aller-retour Zürich-Baden (50km quand même) pour avoir le privilège de déguster les petits pains Badenois frais au petit-déjeûner. De ce point de vue, le chemin de fer constitua une amélioration indéniable des conditions de vie de la domesticité.

Mais la ville de Baden, plus préoccupée par ses eaux sulfureuses et son industrie électromécanique, négligea la spécialité qui fit sa renommée. Les petits pains espagnols tombèrent dans l’oubli. Et il faut attendre 2007 pour que plusieurs boulangers de la ville relancent le Spanischbrötli sous une forme modernisée avec un fourrage constitué de carotte et noisette.

Cette renaissance reste cependant discrète : mes collègues de Baden ignoraient leur existence, ou peut-être s’agissait t’il d’un secret à ne pas partager avec un ausländer :-). Après quelques recherches sur Internet et dans la vieille ville, c’est finalement chez Moser’s sur la Schlossbergplatz, au pied de la tour de l’horloge, que je fis affaire :

Pour 3,70 CHF, j’ai pu déguster la version sucrée : carotte + noisette saupoudrée de sucre glace, aux dimensions canoniques de 90 x 90mm :

Le voile s’était enfin levé sur un pan de l’histoire ferroviaire de la Suisse…

Difficile de manquer à Zürich la grande tour de l’observatoire construit en 1907 sur l’Urania Strasse, un des emblêmes la ville avec le Grossmunster et la Confiserie Sprüngli. A 48m d’altitude, équipé d’un télescope Zeiss de 30cm d’ouverture avec optique Fraunhofer, l’observatoire a une fonction essentiellement pédagogique et dispense des cours d’astronomie. Malheureusement, la pollution lumineuse urbaine empêche toute observation d’étoiles lointaines.

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Au rez-de-chaussée de l’immeuble s’est ouverte la Brasserie Lipp qui annonce fièrement : « So isst Paris« . Pour un parisien de naissance et de coeur comme votre serviteur, ce genre d’affirmation méritait vérification.

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D’ailleurs, un des « Plats Ravigotants » de la carte : le saucisson pistaché de Chéseaux sur un lit de brunoise de légumes et de lentilles à la moutarde de Meaux me faisait de l’oeil depuis déjà quelques mois (en version « faim solide ») :

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et m’incita par une soirée glaciale à pousser la porte de l’établissement. Accueil en français (rare à Zürich) et ambiance d’une Brasserie parisienne effectivement bien reconstituée :

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Après une petite soupe à l’oignon (« kleine hunger », juste histoire de se réchauffer), on m’apporte le fameux saucisson pistaché avec un verre d’Yvorne Pinot Noir. Un très bon point, il est présenté sur un chauffe-plat à l’ancienne, à l’alcool :

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Verdict : excellent. L’association lentilles et moutarde de Meaux en réconciliera plus d’un avec cette malheureuse légumineuse si maltraitée culinairement dans les cantines scolaires et universitaires 😉

L’excellente revue éditée par l’Office des Vins Vaudois nous en donne la recette (avec de la moutarde de Dijon – avis personnel : la Moutarde de Meaux paraît plus adaptée) :

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Le producteur de saucisson est la Maison Grandjean & Fils à Chéseaux-sur-Lausanne, route de Genève, 2. Chéseaux est un haut lieu non seulement de la gastronomie mais aussi de la voie métrique puisque située sur la ligne du Lausanne-Echallens-Bercher (LEB)

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Le LEB a marqué l’histoire ferroviaire en 1872 en étant la première ligne à voie métrique de la Confédération Helvétique. Autres curiosités : il avait été prévu à l’origine d’utiliser le système de monorail Larmanjat (essayé sur le Raincy-Montfermeil en France avant la guerre de 1870), idée rapidement abandonnée par le Grand Conseil du Canton de Vaud :

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A noter également : au début de l’exploitation, le LEB a récupéré quelques voitures à essieux en provenance du chemin de fer système Fell du col du Mont-Cenis, abandonné lors de l’achèvement du tunnel :

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Etoiles, saucisson pistaché, le LEB, le chemin de fer système Fell, tout cela peut sembler au mieux capillotracté, au pire complètement incohérent, mais n’oublions pas que nous sommes à Zürich, lieu de naissance en 1916 du mouvement Dada (« l’insignifiant absolu » selon André Gide) dans le célèbre Cabaret Voltaire à l’angle de la Spiegelgasse et de la Munstergasse :

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et qui de plus présente en vitrine quelques trains HO Märklin sur des coupons de voie C ! 😉

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Depuis le trottoir roulant de l’Exposition Universelle de 1900 à Paris au Never-Stop Railway de l’exposition de Wembley en 1925 (précurseur du POMA 2000) en passant par le chemin de fer glissant système Girard de l’Exposition de 1889 aux Invalides, les foires-expositions ont toujours été le lieu privilégié des transports hectométriques innovants. Mais que penser du train-toboggan (traduction approximative de l’allemand Gleitbahn) qui desservait l’Exposition Cantonale Agricole de Zürich (Züka) en 1947 ?

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Construit en viaduc sur le lac de Zürich au niveau du Mythenquai, le train-toboggan tient plus de la montagne russe de fête foraine que du transport futuriste. Peu de détails subsistent sur son fonctionnement, mais il semble que l’on retrouve un classique « lift » de roller-coaster qui élève les wagonnets jusqu’à un point haut avant leur redescente par gravité.

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De loin, avec leur capote, les wagonnets ressemblent à des carrosseries de Ford T. On notera le caractère léger (et provisoire) de la superstructure construite intégralement en bois.

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Dans le cadre des festivités du Centenaire de la ligne de la Bernina (1910-2010), les RhB ont construit au centre de la boucle de Brusio un labyrinthe didactique :

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Principe : à chaque intersection, une question. Si la réponse est exacte, alors on est sur le bon chemin vers la sortie. Attention aux questions pièges qui vous mèneront à un cul-de-sac !

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Les plus perspicaces et les aficionados de la ligne atteindront le sommet du Labyrinthe, avec comme récompense la vue sur le viaduc et une collection intéressante de diagrammes du matériel roulant de la Bernina :

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La boucle de Brusio se situe au sud du village. Pour l’occasion, les RhB ont créé spécialement une gare provisoire à une centaine de mètres au sud du viaduc en direction de Tirano : « Brusio Al viadot » (Brusio, le viaduc).

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Cette halte constitué d’un quai en estacade tout en bois.

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L’arrêt est « Fermata su demanda » (en romanche, ou « arrêt à la demande » en français, ou « faire signe au machiniste » comme on dit à la RATP). Seuls les trains « Regio » sont susceptibles de s’arrêter – pas le Bernina Express…

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Une gare éphémère que n’aurait pas reniée Gad Weil, qui rejoindra dans la petite histoire ferroviaire celle du Fouquet’s de l’avenue des Champs Elysées lors du Train Capitale en 2003.

Aujourd’hui, c’est le 1er août – Fête Nationale Suisse. Notre hôtel avait organisé son traditionnel pique-nique, cette année au dessus de Celerina, au confluent des vallées de l’Inn et de la Bernina (au fond) et à la base du triangle formé par les 3 lignes RhB : Pontresina – Samedan – St. Moritz.

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C’est à la sortie de Celerina que se dresse la célèbre église San Gian, emblême de l’Engadine et de la rencontre de deux cultures : italienne avec son campanile à gauche et germanique à droite, avec son clocher détruit par la foudre au 18e siècle et jamais reconstruit :

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Dans la vieille ville de Samedan, ambiance de Kermesse populaire avec Wurtze grillées et foire à tout :

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Mais le 1er août, les trains suisses suivent l’horaire habituel. La navette Pontresina – Scuol Tarasp quitte la gare de Samedan :

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Le soir à Pontresina, le traditionnel feu d’artifice… aux couleurs de la Suisse :

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Descente des hauteurs de l’Engadine pour une journée ensoleillée à Zürich. Pas de visite de la cité de Zwingli sans un pélerinage à la Hauptbahnhof. Passons sous le regard sévère de Alfred Escher (1812-1882) statufié par Richard Kissling, qui surveille l’enfilade de la Bahnofstrasse, ses confiseries Sprüngli et ses banques privées. Escher fut un entrepreneur, à l’origine de tout un tas de choses en Suisse, dont l’Ecole Polytechnique Fédérale, et pour ce qui nous occupe dans ce Blog : de la ligne du Saint-Gotthard.

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Animation du jour dans le grand hall : le fabricant italien de pâtes Barilla a installé un immense stand de dégustation :

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Avec éclairages façons MTV Music Awards :

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Et animatrices filiformes qui n’ont pas dû faire une consommation intensive des produits de la marque 🙂

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Sur le seuil la boutique Edelweiss (dans l’entrée côté Bahnhofstrasse à gauche), les peluches mécanisées continuent leur sarabande infernale sans interruption de 8.00 à 19.00. Le budget « piles » de la boutique doit être conséquent…

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En sortant de la gare, nous tombons nez-à-nez avec ce tram historique qui sert selon les saisons et les occasions de tram restaurant (le soir) ou de tram du Père-Noël (en décembre) :

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Montée traditionnelle avec le Polybahn…

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Jusqu’au panorama de la terrasse de la Hochschüle (EPFZ). Aujourd’hui, CAVOK à l’aéroport de Zürich-Klöten. Une belle journée pour atterrir à Zürich, qui m’aurait changé de quelques atterrissages automnaux un peu « mouvementés »…

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Redescente vers la Limmat et le lac par l’incroyable dédale de ruelles et de places de la vieille ville de Zürich, bien éloigné de l’agitation de la Bahnhofstrasse :

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Pour arriver au Gross Münster, bien connu des consommateurs de chocolat Frey (très présent sur les emballages des napolitains de la marque) et des aficionados des Ge 4/4 du MOB (en livrée « Golden Pass », mais on se demande pourquoi, le Golden Pass ne desservant pas encore Zürich)…

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et terminer sur les bords du Zürichsee. Le temps clair nous permet de découvrir les Alpes…

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tandis qu’une bande de joyeux trompe-la-mort de Zürich et d’ailleurs s’entraîne au plongeon de haut vol devant une foule de connaisseurs :

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