Les 14 juillet se suivent et ne se ressemblent pas. Cette année, il fut particulièrement arrosé, rendant la prise de vue particulièrement… humide :
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=TEb0LAaM028[/youtube]
(Visible en HD sur Youtube)
La pluie s’intensifiant, nous avons battu en retraite aux Galeries Gourmandes du Palais des Congrès voisin, pas pu voir les Bréguet Atlantique, Falcon, Xingu de l’Aéronavale.
Même si l’on n’est pas fou de foot dans la famille, nous suivons tous les quatre ans la Coupe du Monde de la FIFA – et collectionnons les mascottes. Tradition établie par mon fils : nous réunissons toutes les peluches devant la télévision lors de la finale. Pour le 11 juillet 2010, nous avions donc : à gauche Footix (Coupe du Monde 1998, sans ses piles car le zoziau réagit à la moindre vibration et se met à chanter à tue-tête « ohé ohé we are the champions », ce qui en 2010 est un peu déplacé…), à droite le lion Goleo VI et son ballon Pille, souvenir de la Coupe du Monde 2006 (en deux versions : équipe de France et Mannschaft – un énorme bide commercial qui entraina le dépôt de bilan de la société NICI qui en avait acquis les droits) et au milieu le petit dernier : Zakumi, le léopard d’Afrique du Sud 2010.
Absents : Kaz, Nik et Ato, les « Sphériks » de la Coupe du Monde 2002 Corée-du-Sud/Japon, introuvables en France à l’époque. Qualifiés de « monstres protoplasmiques » par Agoravox, ils ne manquent décidément pas à notre collection.
Comme presque tous les mercredis matin, je suis « pendulaire » en gare de Zürich Hauptbahnof, une des gares les plus importantes de Suisse. Je viens de découvrir que la gare a obtenu le prestigieux « Brunel Award », comme en témoigne une (discrète) plaque apposée devant les guichets CFF situés dans l’aile côté Landsmuseum.
Les Brunel Awards sont décernés par le Watford Group, association internationale créée en 1963 et regroupant des architectes et designers appartenant à des compagnies de chemin de fer. Les Brunel Awards sont décernés depuis 1985 et récompensent toute réalisation marquante dans le domaine de l’architecture, du design industriel, etc. appliquée au monde du rail. Cette distinction porte le nom de l’ingénieur Isambard Kingdom Brunel (1806-1859), créateur du GWR (Great Western Railway ou Great Wobbling Rust pour ses détracteurs :-)) et du chemin de fer atmosphérique du Devon en Grande-Bretagne. Pour les amateurs de vieilleries souterraines comme votre serviteur, Brunel (Isambard K.) est également célèbre pour avoir aidé son père Brunel (Marc) à achever le Thames Tunnel à Londres – repris par la East London Line de l’Underground – avant de devenir London Overground très prochainement.
Revenons un instant à la gare de Zürich HB construite en 1847 comme terminus du « Spanischbrötlibahn » vers Baden (Argovie), étendue en 1870 avec 6 voies sous la halle (une disposition identique à celle de l’ancienne gare de Dieppe-Ville) :
Ces voies sous la halle furent déposées en 1902, et alignées au niveau de la Löwenstrasse.
Désormais, la halle abrite des manifestations temporaires, un marché régional le jeudi et bien sûr le Christkindlmarkt de Noël, vu ici en cours d’installation en décembre 2009 :
La halle est également dominée par une sculpture de Niki de Saint-Phalle : « L’ange protecteur » (1997). Vu sa taille (11m) et l’allure fragile des cables de suspension, j’ai toujours peur que cette installation se décroche et devienne « L’ange exterminateur ».
Le 1er juillet, Myswitzerland.com avait installé en-dessous un stand avec animation « sentier de randonnée » dont le point focal était un enchevêtrement de panneaux indicateurs jaunes, bien connus des randonneurs en Helvétie.
Complément du mercredi 7 juillet 2010 : pas étonnant que je n’avais pas vu les Brunel Awards plus tôt : la plaque est quotidiennement cachée par un présentoir à catalogues SBB-CFF mis en place dès 7.00 du matin !
Vu ce matin à 8h30. Les arbres de Nature Capitale stockés au « Camp de Transit » de l’avenue Foch. Ceux dans le fond sont emballés et prêts à être chargés : « Bons pour Dannemarie ».
Envoyé depuis mon Asusphone 🙂
Deuxième jour sur l’évènement. Depuis sa roulotte-PC de commandement près du Grand-Palais, l’organisateur Gad Weil se tient au courant des dernières nouvelles du « front » :
En raison de la chaleur, on arrose les cageots de légumes devant la statue du Général de Gaulle :
Jardin éphémère, demain l’avenue sera rendue à la folie automobile :
Quelques animaux devant le Gaumont Marignan :
Houblon d’Alsace :
Vigne éphémère :
Végétation dense devant le Fouquet’s :
Et oliveraie devant le Claridge :
Shopping fromage Comté / Morbier et « Coeur de Nivernais » chez les Jeunes Agriculteurs de Bourgogne-Franche-Comté, accueil très sympa et de bonnes choses à manger 😉
Retrouvez ces photos et quelques autres en grand format dans ce diaporama (cliquer sur l’image ci-dessous pour y accéder) :
Cliquer sur : en bas et à droite de la fenêtre pour passer en plein écran (recommandé).
Parisien de naissance, donc génétiquement programmé au niveau de mon ADN pour faire le badaud :-), je ne pouvais pas manquer d’aller faire un tour sur les Champs-Elysées voir cette fameuse exposition « Nature Capitale » qui allait nous débarrasser au moins pour 48 heures de la circulation automobile dans ce coin de 8e arrondissement.
Il y avait déjà eu de l’animation avenue Foch toute la semaine passée avec le stockage d’arbres en tous genres entre l’Etoile et l’avenue Raymond Poincaré :
Dans le nuit précédant le jour J, tout avait miraculeusement disparu en direction des Champs. Seuls subsistaient les engins de nettoyage de la Mairie de Paris, soulevant la légendaire poussière des « trottoirs » de l’avenue Foch comme sur une piste de la brousse africaine :
Quelques végétaux avaient été recalés au dernier moment, comme de simples footballeurs de l’équipe de France. Pas de « Nature Capitale » pour eux ! Il est vrai qu’ils étaient plutôt maigrichons et décatis 🙁 :
La statue d’Alphand, grand maître des parcs et jardins de la ville de Paris sous Napoléon III, semblait contempler d’un oeil bienveillant les palettes de végétaux entassées à ses pieds :
Plus haut, vers l’Etoile, c’était une foire-expo d’engins de levage et de manutention :
Arrivée en haut des Champs-Elysées, les choses sérieuses commencent. Soleil radieux et foule des grands jours (avec pas mal de provinciaux aussi… 🙂
Forêt d’arbres et de têtes :
Au milieu des champs de blé (tendre et dur) :
Grand retour du métier d’homme-sandwich :
Champ de lin à la hauteur de la Pizza Pino :
Décoration végétale de circonstance pour le Monoprix à l’angle de la rue la Boétie :
Foule des grands jours aux terrasses de l’avenue, dont celle du « Deauville » où jadis j’allais prendre un thé après le traditionnel film du week-end sur les Champs :
Et un mauvais point pour la Maison de l’ Alsace qui , bien qu’ayant mis ses chefs de cuisine en grande tenue derrière un stand spécial sur le trottoir, ne trouvait à proposer aux visiteurs que des hot-dogs, des paquets de chips et des sandwichs poulet/jambon ! Quid des spécialités de la belle Alsace ? Knacks, schiffala, foie gras d’oie, sushi de truite des lacs vosgiens, Baeckheoffe à emporter (certes un peu lourd pendant les chaleurs) ?
Au final : une manifestation gentillette et sympathique, à mi-chemin entre une jardinerie le week-end et le Salon de l’Agriculture. Bel exploit logistique également, mais je ne surprendrais pas les habitués de ce Blog en disant que j’ai préféré le Train Capitale de 2003 ;-), même lieu et même organisateur…
[flv]http://www.fdelaitre.org/video/Montreux_S_and_S_2010.flv[/flv]
(Filmé en avril 2010)
Sic transit… Vues en gare de Baden aujourd’hui 6 mai : un couplage de deux Ae6/6 attendant le départ en direction de Bâle sur voie 2. Cette série de 120 locomotives construites à partir de 1952 fut la reine de la ligne du Gotthard où elle assura la traction des trains lourds pendant un quart de siècle avant son remplacement progressif par les Re6/6 (Re620) à la fin des années 1970.
Passées chez SBB Cargo et affectées sur le plateau Suisse, les Ae6/6 assurent désormais la traction de trains de marchandises, principalement entre Zürich et Bâle, et se voient chargées des activités moins prestigieuses de triage à Muttenz et à Zürich-Limattal (entre Killwangen-Spreitenbach et Dietikon). Suite à des vols, SBB Cargo a « déblasonné » les Ae6/6 et stocké les écussons en lieu-sûr. Une mesure de préservation bienvenue, mais qui combinée à la livrée vert-CFF vieillissante donne à ces machines jadis prestigieuses une allure de fin de règne plutôt triste :
La 11427 portait les armes de la ville de Berne.
Court arrêt à Aigle pour photographier l’ancien dépôt de l’Aigle-Leysin, en bordure de la route du Col des Montets. Ancien dépôt, puisque les activités d’entretien ont été transférées à l’atelier central des TPC (Transports Publics du Chablais) au Chalex, à l’autre extrémité de la ville.
Cette gare est point particulier de cette ligne à voie métrique mixte adhérence/crémaillère puisque les automotrices en provenance d’Aigle-Gare CFF y effectuent un rebroussement avant d’attaquer la rampe en direction de Leysin. Noter la forme triangulaire inhabituelle du BV :
Aiguilles et voies en tiroir devant l’ancien dépôt :
Le chasse-neige à étrave X901 de l’AL attend la mauvaise saison :
La montée vers Leysin à travers le vignoble d’Aigle :
Essayé aujourd’hui un court tronçon du sentier de la rampe Sud du BLS, entre Eggerberg et Lalden. Ce sentier avait servi à la construction de la grande descente du Bern-Lötschberg-Simplon de Goppenstein à Brigue. Transformé en sentier de randonnée très fréquenté, ce sentier offre des vues imprenables sur la ligne du BLS, la vallée du Rhône et les lignes CFF et MGB (Materhorn-Gornergrat-Bahn).
Montée en voiture (difficile car la route est très très étroite) jusqu’à la gare de Lalden, juste à temps pour prendre le train Regio de 14.41 pour Spiez, assuré par une rame « Lötschberger » type RABe 535 :
Deux minutes plus tard (!), arrivée en gare de Eggerberg. Il nous faudra 50 minutes pour rejoindre la gare de Lalden…
Le village d’Eggerberg, à flanc de montagne, face à Viège (Visp)
Rencontre avec la faune locale, en charge de l’entretien des talus du BLS 🙂 :
Le trafic sur la rampe Sud du BLS a considérablement diminué depuis l’ouverture du tunnel de base du Lötschberg. Les rames « Lötschberger » assurent une desserte à l’heure sur la ligne sommitale Brig-Spiez.
En contrebas, dans la vallée du Rhöne, croisement d’un train Regio des CFF et d’une rame du MGB à voie métrique à destination de Brigue :
Voie du BLS et sentier jouent à saute-mouton :
Une passerelle a été ajoutée sur certains viaducs pour le passage du sentier (disposition similaire à celle du viaduc de Wiesen sur les RhB) :
Arrivée à Lalden.