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Le Train Capitale
 
 
Paris, Champs Élysées
17 mai au 15 juin 2003
 
Introduction
 
 
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Cela n'a pas raté. Les premières machines n'étaient pas encore arrivées sous les frondaisons des Champs Élysées que s'élevaient déjà dans le microcosme des internautes ferrovipathes des critiques sans appel sur cette exposition. Après le tant décrié Mondial de la Maquette, faut-il rejeter d'entrée cette nouvelle possibilité de faire découvrir le monde du rail au plus grand nombre ? D'autant que, même si les matériels roulants exposés sont bien connus des spécialistes, cette présentation nous permet de découvrir certains aspects parties visibles uniquement dans le secret des EIMM, comme les extrémités des motrices et remorques TGV. Alors, pourquoi bouder son plaisir, surtout quand il est — pour une fois — à quelques stations de métro de chez soi ? - Frédéric

Cliquer sur les photos pour les agrandir. (Photos prises le 8 mai 2003)
Il était une voie...
Œuvre de RFF et de SECORAIL, la voie de présentation du matériel s'étend sous les frondaisons des Champs-Élysées entre l'avenue Winston Churchill et la place de la Concorde. Au milieu, un PN provisoire sur l'avenue Dutuit. A droite un détail de portion de voie en surélévation (côté avenue W. Churchill) permettant le déchargement des engins amenés sur des remorques routières depuis Pantin.

Transilien
La motrice motrice ZBe 20988 en nouvelle livrée Transilien. Pas encore vue sur mon petit bout de ligne C, toujours abonné aux tags et aux vitres gravées... A droite, la remorque assortie.

Incontournable TGV
Pour le grand public, le symbole incontournable du chemin de fer. L'occasion ici de détailler les extrémités toujours cachées  côté motrice (au milieu) et côté remorque (à droite).

Les Champs-Elysées : aux sources de la traction électrique
<MODE COUP_GUEULE="on"> Bien que Parisien, je récuse totalement le qualificatif de « plus belle avenue du monde », répété servilement ad nauseam par toute une presse sans talent. Les Champs, — bien que débarrassés récemment des voitures ventouses — offrent le triste spectacle d'un étalage de fast-foods, chaînes de restaurants au personnel débordé et désagréable, pièges à touristes divers, boutique de souvenirs de Paris made in China, cinémas multisalles format boîte à chaussures (avec écran format carte de crédit), pickpockets, mendiants, bandes plus ou moins organisées et agressives, etc. Non ! Les Champs ne sont pas la plus belle avenue du monde, ni même de Paris (allez plutôt vous promener non loin de là dans l'avenue la plus large de Paris, 110 mètres, située à deux pas ). <MODE COUP_DE_GUEULE="off">.

Cependant, il est à porter au crédit des Champs-Élysées un certain nombre de « premières » technologiques à caractère ferroviaire. Le premier étant le « chemin de fer américain », premier tramway de Paris qui avait son terminus sur le Cours la Reine, à deux pas de notre exposition. En 1900, c'est bien évidemment la ligne numéro 1 du Métropolitain qui roule sous les pavés des Champs. Moins connu, lors de l'exposition de l'électricité de 1881, les Champs-Élysées voient la première expérimentation de traction électrique utilisant un contact glissant, précurseur des perches, archets, lyres et du moderne pantographe.
Ce petit tramway électrique, dont la silhouette trahit l'influence de la traction hippomobile, est présenté par Siemens Frères sur une voie d'essai de 500 mètres, s'étendant depuis les chevaux de Marly (visibles à droite) jusqu'au Palais de l'Industrie. L'alimentation en courant continu s'effectuait par deux contacts glissants constitué d'une navette glissant à l'intérieur d'un tube fendu. Il est à noter qu'un seul tube de contact avait été prévu à l'origine, le retour du courant s'effectuant par les rails. Les pertes par courant de fuite dans le sol furent telles qu'il fallut dans l'urgence ajouter un deuxième tube de contact pour obtenir un fonctionnement correct.
Raccourci saisissant : là où 122 ans plus tôt on pouvait assister aux premiers balbutiements de la traction électrique à la modeste vitesse de 15km/h, le « Train Capitale » propose au même endroit son aboutissement : le TGV — détenteur du record du monde à 515km/h et du Calais-Marseille en trois heures et sans arrêt (qui ne doit pas nous faire oublier l'extraordinaire développement de l'électronique de puissance, bien cachée dans les Z2N notamment).

TER et divers
A gauche, une Z73900 en livrée TER Nord-Picardie. Au milieu, une poseuse de traverses Geismar (constructeur à Colmar). A droite, un des repères pour la mise en place des engins, simple et efficace .

La suite... 1è partie


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Dernière mise à jour le 30 mai 2003.
Page créée le 11 mai 2003.
Toutes les photos ©2003 par Frédéric Delaitre.