Dossier spécial

Expométrique 2002

Villebon sur Yvette - 15/17 novembre 2002

2è partie

Toutes les photos © 2002 par Frédéric Delaitre

Sommaire

Réseaux: 2è partie: "Le réseau des gens à G" du GEMME. "Le Transcorrézien" de Guy Thomas en HOm. "Morvallon" par Anneke Boelens en HOe. Un diorama de Philippe Graveline en Om.

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[G] - "Le réseau des gens à G" - GEMME (F)
Le toujours spectaculaire réseau des "Gens à G" atteint cette année la longueur impressionnante de 40 mètres et occupe tout un côté du Grand Dôme. Le groupe "échelle G" du GEMME, piloté par René Lacot, montre que humour et décontraction - illustrés ici par ce wagon plat "transport de bonbons" et cette camionnette H Citroën de l'"Hospice des Gens à G" (bizarrement situé aux Lilas alors que tout le monde sait qu'il a récemment déménagé à Villebon-sur-Yvette :-)...
... peuvent coexister avec du modélisme "sérieux", illustré par ce locotracteur BB série 400 des Chemins de Fer de Provence, cet autorail De-Dion et ce superbe autorail Brissonneau de la ligne du Littoral des CP (en service de 1935 à 1948, cette série d'autorails a connu une seconde vie jusque dans les années 1990 sur les lignes à voie métrique du nord de l'Espagne).
Le terme "G" est la désignation américaine de l'échelle utilisée depuis plus de 30 ans par LGB. Selon les recommandations du MOROP, il serait plus exact de faire référence à l'échelle II qui en voie étroite se décompose en IIm "métrique" (échelle du réseau "G" présenté) et IIe "étroit". Le IIe est d'ailleurs évoqué discrètement avec ce locotracteur en cours de livraison, et ce petit dépôt dissimulé en bout de réseau, au bord d'une des boucles de retournement. A droite, un travail de patine spectaculaire sur une citerne LGB par Bernard Déluard. Stand 1

[HOm] - "Le Transcorrézien" - Guy Thomas (F)
Le Transcorrézien, ou plus précisément les Tramways de la Corrèze (TC), reliait Tulle à Ussel. En son temps : une légende ; depuis sa disparition en 1959 : une légende vivante. Guy Thomas a tiré parti au maximum de la petite surface en utilisant la technique du diviseur scénique : d'un côté la voie en pleine nature, de l'autre, une petite gare typique des TC avec son BV et sa halle marchandises réunis sous le même toit. Stand 118.

[HOe] - "Morvallon" - Anneke Boelens (NL)
Avec Otto Schouwstra, Anneke Boelens est la deuxième représentante de l'Ecole Hollandaise, décidément très active en voie étroite. Le traitement du décor et de la couleur fait penser aux peintres paysagistes Hollandais (Ruysdael entre autres). On notera encore l'utilisation très efficace du diviseur scénique pour séparer la scène "ville" et la scène "campagne". Stand 120.

[Om] - Diorama - par Philippe Graveline (F)
Texte de Philippe Graveline: "Avant de traverser la forêt de Cléry, le tramway s'arrête à la maison forestière de Sainte Catherine, où les filles viennent en pélerinage pour se marier dans l'année. Pierre conduit Lulu la jument se tremper les pieds après une dure matinée de travail en forêt, car elle est sensible à la fourbure. Inauguré depuis peu, ce tramway rural, vu sa faible fréquentation, rencontre déjà des difficultés. Il ne survivra que de peu à la première guerre mondiale."
Avec François-Xavier Formarier et le regretté Jean-Claude Riffaud, Philippe Graveline est un des trois membres fondateurs du GEMM (sans E à: l'époque !). Il a participé au développement du Om par ses modéles en résine proposés aux membres du GEMM à la fin des années 1980 (notamment le Billard A80D); et a apporté son talent à plusieurs réseaux modulaires en Om du GEMME. Il nous propose ici ce diorama représentant un petit chemin de fer à voie métrique, promis à disparaître dans la tourmente de la Première Guerre Mondiale. Avec son lavoir et sa source, ses chevaux que l'on mène à boire, ses voitures à chevaux, toute une France rurale, tranquille et bien tempérée ressurgit soudain, une France dont la jeunesse ira peupler très prochainement les ossuaires de Verdun, de Douaumont et d'ailleurs. En contemplant cette magistrale évocation, je me rappelle du mot de Bertrand Poirot-Delpech : "Si la pure beauté est au rendez-vous, c'est que la mort, regardez bien, n'est jamais loin".Stand 55

Le Tramway de Saint-Romain de Colbosc :
Le tramway de Saint-Romain de Colbosc fut la première ligne d'intérêt local construite en Haute-Normandie en 1896. Il reliait la commune de Saint-Romain-de-Colbosc, chef lieu de canton situé à 20km à l'est du Havre, à la ligne Paris-Le Havre de la Compagnie de l'Ouest en gare d'Ethainus après un court trajet de 4,3km.
	La locomotive représentée par Philippe sur son diorama rappelle les trois 020T Corpet-Louvet livrées au Tramway de Saint-Romain de Colbosc en 1897, et particulièrement caractéristiques avec leur cheminée pare-escarbilles. Ces locomotives succédèrent aux automotrices à vapeur Serpollet qui ne donnaient pas satisfaction. Ces trois locomotives assurèrent le trafic sur la ligne jusqu'à sa fermeture le 24 février 1929. Ces locomotives ont par la suite été vendues en Afrique où l'on perd leur trace. Bibliographie: - "Petits trains et tramways Haut-Normands / Seine Inférieure - Eure", Hervé Bertin, éditions Cénomane/LVDR, Paris, 1994.
La suite : Troisième partie

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Derniè modification le 30 novembre 2002.
Page créée le 17 novembre 2002.
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